Un monde pourri

Alors que certains s’interrogent s’ils vont pouvoir manger demain, pour d’autres l’argent coule à flots. Il y a des responsables de cette situation.


Il y a quelques jours, Emmanuel MACRON annonçait royalement une enveloppe de 150 millions d’euros pour « sauver » l’hôpital. C’est-à-dire une goutte d’eau dans un océan de carences.

Dans le même temps, alors qu’ils ont laissé travailler dans des conditions inhumaines et mourir des milliers d’esclaves modernes pour la construction de leurs stades, le QATAR offrait 630 millions d’euros à Killian MBAPPÉ pour continuer à courir derrière la baballe à PARIS . Les supporters du PSG pourront ainsi continuer à acheter des places à des prix exorbitants au Parc des Princes et des produits dérivés à des prix totalement incompatibles avec leurs misérables revenus.

C’ est dans ce monde capitaliste pourri dans lequel nous vivons !

La politique budgétaire de la France «votée» à grands coups de 49-3 par l’équipe Macron, va enfoncer encore un peu plus la population déjà exsangue, alors que les dividendes continuent de déborder des escarcelles du CAC 40.

À chaque nouvelle difficulté rencontrée par la population française, Macron joue au pompier et soupoudre de mesurettes ou d’aides dérisoires qui ne changent rien au problème de fond.

Déjà en son temps Victor HUGO avait déclaré : « Vous voulez le misérable secouru, nous voulons la misère supprimée. »

Plus rien n’est humain dans cette politique menée par le gouvernement.

Le 21 octobre le Président du Département de Moselle, Patrick WEITEN, invitait les travailleurs sociaux à une journée d’étude qui avait pour thème : « Le travail social face aux nouveaux défis de la pauvreté,»

Voilà où l’on en est arrivé ! Ils sont en train d’institutionnaliser la pauvreté, comme si c’était une chose inéluctable.

Comme disait COLUCHE, on va demander aux pauvres ce dont ils ont besoin et on leur dira comment ils peuvent s’en passer.

Si l’on prétend respecter l’Humain. Il ne faudrait plus jamais avoir besoin de travailleurs sociaux, ni d’associations caritatives. Mais pour cela, il faut organiser des journées d’études nationales avec pour thème :

« Comment éradiquer la pauvreté en taxant les richesses et en réorganisant la gestion nationale»

-//- Désiré -//-

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