Les comités de quartiers, une démocratie participative marron !
Dans beaucoup de villes les candidats aux élections municipales affichent dans leur
programme la création de comités de quartiers.
Mais après les élections, peu de villes arrivent à les faire vivre et à respecter leur
engagement.
Saint-Avold est parmi ces villes qui, après 19 ans de galère, les comités avaient démarré
fort, où beaucoup de membres de bonne volonté et dotés d’un réel espoir, s’étaient
inscrits.
Mais voilà, deux ans après, les effectifs de la quasi totalité des comités ont fondu, pour
certains de plus de 50 %.
Bien sûr il y a plusieurs raisons à cette défection. Il y a d’abords la capacité des élus à
les faire vivre, car il ne suffit pas de tenir une réunion pour assurer la pérennité de ces
comités.
Ensuite, il faut respecter les membres. Qui mieux que eux, connaissent leur quartier et
sont à même de faire des propositions pour améliorer leur cadre de vie et leur quotidien.
Quand ces propositions supposées être acceptées, qui pour la plupart ne représentent
que des investissements minimes, deux ans après ne sont toujours pas prises en
considération. Ces Naboriens s’interrogent bien légitimement, pour qu’elle raison ils
viendraient perdre leur temps dans ces réunions stériles.
Il y a encore une chose beaucoup plus vexante qui aggrave ce phénomène de
désintérêt, c’est quand les questions posées, n’ont aucune réponse en retour et restent
lettres mortes.
Comment voulez-vous que des comités de quartiers puissent vivre dans ces
conditions ?
La création de comités de quartiers n’était qu’un effet d’annonce et un effet d’annonce,
s’il n’est pas respecté, vous revient en pleine figure comme un boomerang !
Le Comité de Rédaction