Ordures ménagères…Plus on paye, moins on est servi !
Redevance des Ordures Ménagères une Hausse de 56% pour les habitants de la communauté d’agglomération, Une décision inqualifiable.
De plus en plus de ménages sont étranglés par les charges ;
Le kw était à 0,0974 en 2022 et 0,1708 en 2023 soit 43% d’augmentation du prix du kw sur un an à la régie ÉNERGIS
30 % de hausse sur le gaz début 2023 pour la régie ÉNERGIS.
Et des élus qui ont décidé à une courte majorité une hausse de 56% de la redevance des ordures ménagères. Pourtant on nous avait promis qu’avec le tri et la valorisation des déchets le traitement des ordures ménagères rapporterait plus d’argent au SYDEME.
Dans ce contexte on ne peut que féliciter la communauté d’agglomération Sarreguemines Confluences qui pratique les taux de taxe des ordures les plus bas du département. Chez eux la taxe n’a pas changé depuis 14 ans malgré les contraintes de traitement qui dépendent aussi du SYDEME.
Globalement , plus on nous impose de trier, plus le traitement des ordures est taxé aux usagers pour la communauté d’agglo de SAINT-AVOLD SYNERGIE.
Par ailleurs on est la seule communauté d’agglomération ou tout en subissant des hausses irréalistes on a un service de ramassage des ordures qui s’est dégradé de moitié, alors que les habitants déposent leurs verres en containers, le papier en container bleu …etc.
Les sacs transparents dans lesquels tous les emballages doivent se trier qu’ils soient en plastique, en papier, en métal ou autres contenants alimentaires devait amener à recycler et valoriser davantage de déchets. Or on est passé d’un ramassage toutes les semaines à un ramassage des sacs transparents tous les 15 JOURS. Mot d’ordre sur la CASAS : triez plus mais on ramasse deux fois moins.
Comment faire pour une famille n’ayant pas de cave à disposition ou qui habite un collectif et ou les bailleurs sociaux n’ont rien prévu pour des containers au couvercle jaune recevant les sacs de tri non alimentaire ?
Dans beaucoup de villes de France et de Navarre les habitants disposent de deux types de poubelles ( 1 recevant les sacs bleu et vert et 1 couvercle jaune recevant le tri des sacs transparents)
Sur la communauté d’agglo de Sarreguemines des containers jaunes sont en place pour un apport volontaire, sur Forbach et son agglo des poubelles au couvercle jaune sont mises à disposition des habitants pour le ramassage une fois par semaine, sur la Communauté de Bouzonville les sacs transparents sont ramassés une fois par semaine en même temps que les autres poubelles.
Saint-Avold SYNERGIE est le plus mauvais élève en termes de ramassage et de contribution des usagers.
De ce fait quand on se promène sur certains quartiers les sacs transparents traînent dans toutes les rues en dehors des journées de ramassage. Les habitants ne sachant pas ou et comment stocker ces déchets. Bravo pour l’hygiène de notre communauté.
Après une hausse sans précédent des taxes foncières, une hausse inadmissible de la redevance des ordures comment continuerons-nous à nous faire trouer nos budgets , dans une période où les prix alimentaires ont connu une hausse de 15 à 20%. Déjà que beaucoup de familles se privent de nourriture comment pourront-elles assumer des charges d’une telle importance.
Messieurs les élus, êtes vous à l’écoute de vos populations qui sont étranglées d’impôts et de taxes de toutes sortes, avec un pouvoir d’achat en berne ou êtes vous plus préoccupés par vos devenirs politiques ? Car il semblerait que les places que vous occupez ne sont en général qu’un tremplin vers des mandats plus prestigieux et donc plus juteux.
-//- Évidence -//-
Après avoir reçu ma (grosse) facture, comme tout le monde, j’ai voulu me pencher un peu sur le système de financement de la gestion des déchets. Outre le coût de la facture, un autre sujet m’a posé question.
Il existe deux modes de financement/contribution pour la gestion des ordures.
Historiquement, il s’agissait d’une taxe, indexée sur la taxe foncière, et dont le montant est donc relatif au logement occupé et donc, indirectement (après exonérations éventuelles), aux ressources des habitants du logement.
De façon quasi unanime, il a été déploré que la logique de cette taxe ne prenne pas en compte la quantité réelle des déchets produits par chaque foyer. Un deuxième système a donc été mis en place, non plus sous la forme d’une taxe mais d’une redevance. L’idée générale c’est « plus tu produits de déchets plus tu payes ». Deux avantages sur le papier : inciter à produire moins de déchets, et ne pas payer pour plus que son usage propre du service de collecte et de traitement des ordures.
Mon problème est le suivant : je m’étonne que le deuxième système soit considéré quasi unanimement comme plus juste que le premier. À quel moment l’idée du « je paye pour ce que je consomme » est-elle devenue aussi évidente ? La sécurité sociale par exemple fonctionne sur un système totalement inverse : je ne cotise pas selon mes besoins personnels, mais selon mes moyens. Ensuite, sur la base d’une contribution collective en fonction des ressources de chacun, on peut distribuer des biens et des services selon les besoins individuels. A mon sens, c’est ainsi que fonctionne un système juste. Sur le sujet des ordures, il ne me parait donc pas aberrant d’appliquer la logique de la taxe plutôt que de la redevance.
Dernier argument en faveur de la redevance néanmoins : inciter à produire moins de déchets, puisque la facture sera indexée sur leur quantité.
J’ai deux problèmes avec cet argument.
D’abord, plutôt que de favoriser un rapport COLLECTIF à notre production et notre consommation consommation, chacun se retrouve isolé dans un effort individuel. Ça ne me semble pas forcément pertinent. Concrètement, cette logique présente en plus des effets pervers : pour contourner individuellement le système, il suffira de jeter son excédent d’ordures dans des déchèteries sauvages ou chez le voisin ; comportement qu’on retrouve déjà dans certaines localités ayant adopté ce système.
Deuxième problème, très local pour le coup puisqu’il concerne la logique spécifique de la CASAS : la communauté d’agglo a pris le pire des deux systèmes !
La CASAS a choisi le modèle de la redevance. Du coup, comme dit plus haut, aucune prise en compte des différences de revenus, le tarif est le même pour tout le monde. Suivant l’ambition première du modèle de la redevance, on pourrait au moins se dire que chacun est incité à produire moins de déchets. Sauf que ça n’est pas du tout le cas chez nous. En effet, pour pouvoir payer au prorata des déchets produits, encore faut il pouvoir mesurer la quantité de déchets associée à chaque foyer. Or la CASAS ne fait pas dans le détail : la redevance est en fait calculée sur la base du nombre de personne habitant dans le foyer. Au final, qu’importe donc la quantité de déchets produits, on paie la même chose.
En bref : on prend le côté injuste de la redevance par rapport à la taxe (aucune prise en compte des ressources), et on retire à la redevance son seul avantage supposé (aucune logique incitative) en n’allant pas jusqu’au bout de la logique. En bref : on ne fait ni dans le social, ni dans l’écologie ; On gère juste comme on peut… c’est à dire plutôt mal visiblement.
Attends toi à une facture encore plus énorme en fin d’année malheureusement…