Un prédateur étrangement trop longtemps protégé ?

Dans une France où l’on nous abreuve de discours sur la justice, la moralité et l’exemplarité, il existe pourtant des affaires qui exposent au grand jour toute l’hypocrisie absolue d’un système gangrené par le copinage, le favoritisme et la protection des pires éléments.

Ce que vous allez lire dépasse la fiction.

C’est l’histoire d’un homme qui aurait dû être en prison mais qui, à la place, a été élevé au rang de policier municipal, promu responsable de service et chargé de faire respecter la loi.

Avant même d’endosser l’uniforme de policier municipal, cet individu – appelons-le « X » traînait déjà un passif plus que douteux.

Agent de surveillance de la voie publique (ASVP), il était connu pour ses actes de vandalisme, de perversion et d’humiliation envers ses propres collègues :

  • Il a lacéré la voiture d’un collègue en plein service, en uniforme.
  • Il a déféqué sur la brosse à dents d’un autre et l’a remise en place, comme si de rien n’était.
  • Il a glissé ses propres poils pubiens dans le café Ricoré d’un collègue.
  • Il a uriné sur les dindes offertes aux agents pour les fêtes de Noël, sachant qu’elles seraient partagées en famille.

Un individu d’une impudence extrême, inapte à porter un uniforme, et pourtant… !

Lorsqu’il a candidaté pour devenir policier municipal, la préfecture s’y est d’abord opposée.

Une enquête de moralité a révélé un profil inquiétant.

Mais curieusement, cette opposition n’a pas duré longtemps.

Grâce aux appuis de l’ancien maire de Saint-Avold, également député à l’époque, et d’autres acteurs influents, cet individu obtient son agrément.

La moralité douteuse du lundi ne disparaît pas le mardi… et pourtant, il devient policier municipal.

Le scandale aurait dû éclater bien plus tôt.

Ce policier municipal a été incarcéré à la prison de Sarreguemines pour une affaire de vol et mis en examen pour violences et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans.

Il était contraint de pointer quotidiennement à la gendarmerie…en uniforme.
En véhicule sérigraphié « Police Municipale ».

Un détail qui n’a visiblement gêné personne.

Un soir, en 2008, X lui raconte tout.

  • Il reconnaît ses crimes.
  • Il détaille comment tout s’est déroulé.
  • Il parle même d’actes impliquant un animal.

Mais il ne s’inquiète pas : il sait que « le système va le sauver ».

Et effectivement…malheureusement il a raison.

  • Un témoin clé est auditionné dans les locaux de la police municipale, en présence de l’accusé, ce qui est totalement illégal.
  • Ce témoin reçoit « un cadeau » de la part de X après son audition.
  • Un non-lieu est prononcé.

X échappe miraculeusement à toute condamnation.

Mais Maxime refuse de se taire.

En tant que fonctionnaire, il applique l’article 40 du Code de procédure pénale :

lorsqu’un crime est porté à sa connaissance, il doit en informer le procureur de la République.

Et là… le système se retourne contre lui.

  • On le traite de fou.
  • Ses collègues le lâchent un à un, par peur des représailles.
  • Son employeur le sanctionne financièrement : il perd jusqu’à 60 % de ses indemnités.
  • Il ne peut plus payer sa maison.
  • Il perd tout, y compris son mariage.

Un innocent broyé par un système complice.

Pendant que Maxime voit sa vie s’effondrer, X poursuit sa carrière.

Non seulement il garde son poste, mais il devient un modèle d’autorité.

Il est envoyé dans les écoles pour expliquer aux enfants ce qu’est la déontologie policière.

Un violeur condamné, expliquant aux jeunes générations « ce qu’est la loi ».
( Vous pouvez trouver les photos sur les réseaux sociaux si elles ne sont pas encore supprimées…)

Pire encore, il bénéficie d’une promotion au sein de la communauté d’agglomération.

Un prédateur aux commandes, chargé de la sécurité de tous.

2024, les années passent. Maxime tente de tourner la page.

Mais la justice le rappelle.

L’affaire ressurgit.

X reconnaît finalement un autre viol, commis lorsqu’il était mineur.

Il ne peut plus exercer.

Il tente alors de négocier des indemnités de départ, comme si tout cela n’était qu’un simple accident de parcours.

Trop tard, le mal est fait.

Cette affaire n’est pas qu’un fait divers.

Elle révèle les rouages d’un système complice, corrompu, prêt à sacrifier des innocents pour protéger les pires individus.

  • Des élus qui couvrent l’inacceptable et qui osent se représenter aux élections, promettant « le changement ».
  • Des procédures biaisées pour protéger les puissants.
  • Un innocent brisé pour avoir fait son devoir.

Un Prédateur placé à la tête de la Sécurité Publique, là où d’autres n’auraient jamais eu leur chance, lui a tout eu.

  • Il a été armé par l’État.
  • Il a été chargé de faire respecter la loi, ou plutôt sa loi.

Il a été envoyé dans les écoles pour parler de déontologie et de morale aux enfants.

Et pendant des années, beaucoup de responsables décideurs savaient que X était un individu dangereusement associable.

Aujourd’hui, ce policier municipal est enfin condamné, mais les questions restent en suspend

Mais qui paiera pour ces années de silence ?
Qui paiera pour les carrières brisées ?
Qui paiera pour les victimes qui n’ont jamais obtenu justice ?

Avant de perdre son poste, il a tenté de négocier des indemnités de départ. Comme si, après avoir trompé tout le monde, il pouvait encore partir avec un chèque.

Le culot ultime.

Dans ce pays où l’on nous parle d’État de droit, quand cessera-t-on d’offrir des uniformes à ceux qui mériteraient une cellule ?

À partager massivement. Brisons l’omerta.

// Simurgh //

Une réponse pour “Un prédateur étrangement trop longtemps protégé ?”

  1. Il n’y a qu’à regarder nos hommes politiques
    Il n’y en a pas un qui ne traine pas une casserole
    Et dire que ça nous donne des Ordres pour notre conduite
    C’est à vomir

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